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SEXE ET COMMERCE

31 décembre 2007

TERMINUS

Tiens il est revenu lui ?

Oui je suis là. Oh pas pour très longtemps juste pour vous réécrire une fois et pour vous souhaiter une très bonne année 2008 à tous.

Tiens, il est revenu lui ?

Oui mais pour un bref moment, car je vais arrêter le blog, enfin celui-ci…

Je vais arrêter car ma période sexuel faste est un peu terminée. Je ne vais pas jouer les blasés mais les rencontres épisodiques même « mythiques » commençaient à m’ennuyer : contacter une inconnue, l’amorcer pour qu’elle veuille me rencontrer, la rencontrer et lui raconter ma vie (en tout cas, tout ce qui pouvait l’embellir pour arriver le plus directement à la couette), le tout se finissant généralement par un bon « doggy style » devant le miroir à pied de la belle (elles ont toutes des miroirs à pied) car seule mon image « imperatoresque » pouvait me faire partir…

Donc je n’ai plus rien à vous raconter sur le plan sexuel. Je connais, dirons-nous, une relation stable. Il n’y a rien de bien intéressant de raconter une relation stable, en tout cas sur le plan sexuel. Je pourrais narrer la vie quotidienne à deux, les aléas de la promiscuité d’une colocation sentimentale, … Rien de bien intéressant pour vous qui avez été habitués à des nourritures bloggesques plus pimentées.

La seconde raison est que ce blog est connu de tous et de toutes celles qui sont proches de moi. Des amis, des proches, des moins proches, des rivaux, des ex, des ex d’ex et, plus délicat, des collaborateurs de mon agence qui venaient se connecter sournoisement chaque jour pour savoir si je ne causais pas des préjudices commerciaux à l’agence par mes récits épiques. Dans ce contexte, comment raconter sa vie, ses pensées, ses fantasmes et ses parties débridées avec de jolies amazones d’un soir ? Si je n’avais pas fait l’objet de cette surveillance, j’aurais pu aussi vous narrer des anecdotes sur l’immobilier neuillyen (après tout mon blog s’appelait aussi commerce), adopter un ton plus sarcastique pour vous décrire l’univers et la ville de rats dans lesquels je travaille, cette bonne ville de Neuilly qui a engendré un personnage à sa mesure (vous savez le président de la « droite bling bling » qui se croit acteur dans « la vérité si je mens »…).

Et puis (c’est la troisième raison), ce blog correspondait à la manifestation d’un ego foulé au sol (le mien) d’après la rupture avec Barbie The Slut. Une sorte de défouloir face à une fille au demeurant pas si mauvaise fille que ça, une fille que j’ai quand même un peu trompée, meurtrie et manipulée. Certains boivent pour oublier, d’autres augmentent leur consommation de « sucettes à cancer », moi j’écrivais ce blog. Je ne sais pas ce qu’est devenue mon ex-femme (car nous étions mariés) même si je crois qu’elle a cherché à me recontacter (rassurez-vous, pas pour que l’on se remette ensemble mais sûrement pour un coup).

C’est désormais du très passé.

Mais je ne suis pas là non plus pour faire mon éloge funèbre « littéraire », ne croyez pas que je vais vous laisser comme ça sans nouvelles. Je connais les adresses e-mail de la plupart de ceux qui sont intervenus sur les post de ce blog. Ils recevront bientôt des nouvelles pour une autre initiative personnelle et pour des thèmes un peu différents mais aussi intéressants : moins sexe peut être, mais plus acide et plus sociétal…

A très vite donc !

Bisous mouillés.

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18 octobre 2007

PRESIDENT DE LA RUPTURE

Nicolas Sarkozy est un homme politique qui tient parole.
Il avait promis d'être le président de la rupture, c'est désormais fait.
La séparation (qui n'était qu'un secret de polichinel neuillyen) était connue depuis deux ans dans sa bonne ville...
Albert de Monaco a du soucis à se faire avec un Nico redevenu célibataire, et donc "parti" très recherché.

10 octobre 2007

JE SAIS...

C'est le titre du post du gars qui revient la queue entre les jambes après avoir abandonné "ses visiteurs" pendant presque un mois.
Non, Nelson n'a pas eu raison de ma vie sexuelle, ni de ma vie tout court d'ailleurs.
J'ai simplement eu un gros passage à vide. Car même si je fais le fanfaron entre mes récits d'hotesses écervelées et ceux de ventes immobilières neuillyennes, je vis une édifiante traversée du désert depuis le début de l'année.
La suite rapidement... Et ce ne sera pas triste !

Pour Dusk : 10000000000 excuses pour mon manque de réactivité, je t'appelle demain.

19 septembre 2007

NELSON

« Ca suffit ! Sors de là, salope ! »

« Y en marre, je vais tout défoncer !!! »

… J’arrête brusquement de lécher la poitrine ferme et généreuse de Gwendoline qui me chevauche en hululant quand les cris reprennent devant ma porte d’entrée.

« Putain d’orgie, je vais vous défoncer !!! »

Gwendoline me regarde avec un air mêlant stupeur et frayeur. Je me relève pour me diriger vers mon entrée quand l’attaque du mécontent se concentre alors sur la porte en de multiples et violents coups.

« Je vais te défoncer ta putain de porte ! »

Je prends le temps de mettre un bas puis j’ouvre.

Face à moi, le black qui squatte depuis quelques semaines chez la voisine de palier, une vieille dame bien tranquille. Il est armé d’une clef anglaise et équipée d’une coupe afro que « même à Harlem, il n’en font plus des comme ça ».

Il commence :

« Dis moi quand vas-tu bien cesser toutes ces gesticulations

Dis moi si ces obscénités sont ta seule préoccupation

Toutes ces filles lascives dont tu arraches les cris de nuit

Dans mon cœur tu ravives la douleur d’être seul au lit

Le mur qui sépare nos vies est un océan existentiel

Ce rempart de mes envies, comme j’aimerais être avec elles.

Attiré par ce slam, quelques voisins arrivent dans le couloir et commencent à manifester leur approbation en tapant dans leurs mains. Une vieille en robe de chambre en soie, hurle un « yo !!! »

Mais ce soir je suis en colère car tu n’as aucun respect

Mais ce soir je suis vénère d’entendre les cris de l’excitée

Je viens te détruire, manifestant ma volonté de faire silence

Je n’ai pas peur du pire, même de la lutte à outrance

Une dizaine de voisins sont maintenant présents, celui du troisième crie « oui tu as raison, il faut les faire taire ! Yo ! »

Face à la menace du pugilat, je dois intervenir. Je lance à mon tour le slam :

« Es-tu la version black de Paul Michael Glaser ?

Ou son clone, son neveu… Huggy est-il ton père ?

Toi qui viens heurter ma porte et interrompre ma partie

Alors qu’avec Gwendo j’oublie les tracas de la vie

Nous mêlons nos bouches et nos corps, nos jambes se lient

Nos désirs toujours inassouvis décuplent notre envie

L’assemblée redevient indécise face à mon sens inné de la poésie slamesque. La voisine du quatrième, une quadra en nuisette, tape dans ses mains et se dandine en me fixant d’un regard brillant.

« Je sais, ça dure longtemps quand je la nique

Mais je suis comme ça, je suis « anorgasmique »

Alors Nelson, pardonne ma partenaire bruyante

Les chocs, ses cris, toute cette sexualité ambiante

J’aimerais que tu trouves toi aussi une femme

J’aimerais que tu partages ta destinée avec une vraie dame…

L’assemblée entre en transe, submergée par l’élan lyrique de ma « slamerie » digne des plus grands poètes de notre histoire littéraire. Une vieille dame urine de bonheur sur place, un ado fait le poirier et la quadra, surexcitée, entame à son tour un slam :

« Vous êtes tous deux des beaux garçons

De vous battre, il n’y a aucune raison

Dehors, il y a tant de maux, tant de haine, tant de conflits.

Avec les Iraniens, les Juifs, les Ricains, Kouchner et

la Russie

Soyons tous des frères quand le ciel s’obscurcit

Aimons-nous solidaires, entre nous à Neuilly… »

Vous pouvez vous douter que cela ne s’est pas passé comme cela. Au lieu de cela, je me suis tapé un boulet qui me menaça verbalement sans passer aux actes avant de rentrer, lui et sa clef anglaise chez celle qui le visitait en prison avant de lui offrir un toit pour « sa conditionnelle » : Nelson a, en effet, été condamné à huit ans pour viol, selon un voisin, confident de la vieille ; alors quand il entend des filles se faire piloter toutes les nuits, derrière son mur, on comprend sa haine. Mais moi j’ai ma libido à assouvir.

Hier, j’ai appris que Nelson partait en « foyer » : Il pourra toujours y faire des concours de branlettes avec ses co-locataires.

15 septembre 2007

GWENDOLINE (2eme partie)

gwen3Nous sommes le mardi 4 septembre et il est 19h20 quand j’entre au Durant-Dupond pour mon rendez-vous avec Gwendo’. Une brève prospection visuelle de l’endroit me permet de reconnaître instantanément ma cible. Elle est divine. Elle est sexy. Elle est magnétique : Les photos les plus avantageuses de sa « fiche produit » ne mentent pas. « Quelle embellie ! ».
En la voyant, une vague de félicité envahit tout mon être, irrigue mon mental assoiffé (1er cerveau masculin) puis finit en ondée brûlante au niveau de mon bas-ventre (2eme cerveau masculin). Mais j’affiche un simple sourire convivial pour ne pas trahir mon désir pénétrant. Je salue la belle qui, au premier coup d’œil, semble satisfaite de ces premiers instants. Je reste d’abord sur la réserve, aimable, « écoutant » et souriant.Sous l’impeccable masque de l’indifférence amusée, un profond désir de lui arracher son décolleté rempli me torture. Ah la belle soirée qui s’annonce si j’arrive à écouter sans rire sa vision de la vie, ses ambitions atteintes d’être boniche hôtesse de l’air et ses comptes-rendus palpitants de conflits avec son père, chercheur au CNRS, qui lui reproche ouvertement sa bêtise. Car Gwendoline est une jolie fille, terriblement distraite qui peut oublier ses clés de voiture et son mobile sur le toit de sa voiture, une créature maladroite qui se coupe un tendon de la main avec un couteau à pain triplé d’une entité naïve qui croit sur parole un garçon de type méditerranéen (c’est moi) quand il lui affirme qu’il est un blond teint en brun.

Une fille distraite, maladroite et naïve c’est mignon pour un mâle normalement constitué. Aussi, je tombe rapidement sous le charme de tant de …bêtise. Et puis je suis magnanime; Comment ne pas pardonner ces défauts féminins quand ils sont incarnés par une telle plastique ?
La soirée se prolonge en fait chez un excellent Japonais de la rue Marbeuf.
Puis elle se termine ; par un baiser sur les lèvres, car la maman de Gwendo « lui a toujours dit de ne jamais coucher le premier soir ».

Nous nous revoyons le jeudi suivant, le soir, chez elle, où elle m’invite à apprécier sa cuisine. Je l’apprécie, c’est un excellent cordon bleu. J’apprécie aussi sa bouche, ses mains, puis son corps dont la jolie courbe de reins est illustrée par un colibri. J’ai toujours apprécié les tatouages au bas d’un dos féminin : c’est toujours un peu de lecture lors de « doggy style » impétueux.

Bête mais « piercée », tatouée et sexuellement libérée : une femme contemporaine comme on les aime.

Comme nos corps semblent compatibles nous recommençons les séances chez moi, le samedi soir, puis le dimanche matin, puis dimanche soir, et lundi soir ; séances rythmées par les hululements toujours plus aigus de ma partenaire aérienne. Et c’est là que tout se gâte. Mes voisins, bien élevés, ont toujours tout supporté : les halètements sonores, les cris stridents mais brefs de jouisseuses extraverties, les « oui comme ça, comme ça», les « plus fort ! »,  les gloussements de filles émoustillées par les bulles de Roederer, le bruit des fessées claquées, les chocs des corps contres les murs, les portes qui claquent à trois heures du matin, les ascenseurs bloqués …
Mais ce lundi soir, c’est la rupture. Alors que ma partenaire me chevauche bruyamment pour la seconde fois, des coups violemment portés sur ma porte d’entrée retentissent…

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13 septembre 2007

GWENDOLINE (1ere partie)

gwen2Je m’étais juré de ne plus revenir sur Meetic.

Et oui, déjà parce que je suis un peu « grillé », ensuite parce que le procédé de rencontre, ludique dans les premières années, me lassait un peu.

Et puis vous savez comment c’est. L’addiction ! La facilité ! « Tiens si je me faisais un meetic ce soir, histoire d’attraper une paire de fesses » comme certains vont se faire un resto ou un ciné, sauf que dans le premier cas, le menu est connu d’avance et que, dans le second, nous avons souvent affaire à des actrices de cinéma…

Bref, je vivais ce Meetic comme un retour désabusé vers du « réchauffé », surfant d’une fiche produit à une autre me vantant du fun, me vendant du love à des taux d’intérêt sentimentaux en forte hausse… Ici, je vis une blonde aguicheuse, ici une pauvrette d’Orléans, là une brune rock’n roll à l’allure de mante pas très religieuse… Mais aucune ne me  tentait assez pour que j’envois un de ces messages copié collé, faussement personnalisé, dont j’ai le secret et qui allient le second degré pour faire rire (le lubrifiant de l’amour) et me vendre sans en avoir l’air.

Aucune ne me tentait jusqu’à ce que je tombe (j’aurais pu écrire « que je chute ») sur le profil « gwendo_nap » flashé 8.730 fois et visité 12.860 fois. « Ah voici une championne du monde ! » se dit le prédateur testiculé qui, blasé, recherche toujours plus de difficultés. « Cela me changera des sardines dont j’ai fait ma récente consommation ! » Continue-t-il de s’enthousiasmer…

Je suis donc parti à la « pêche au gros » en espérant ne pas remonter une raie. Les photos montraient une fille adorable avec deux océans bleus en guise de regard, un sourire divin et une plastique (voir la photo de pied) impeccable. Et, signe du destin, elle se connecta alors que je m’apprêtais à cliquer un message dédié…

J’évitai bien sûr le « chat », l’outil des fiévreux, des impulsifs qui ne comprennent pas que faire son marché sur Meetic répond à des règles tactiques comme celle de « l’intérêt distancié ». En communiquant par message, j’évitais la foule des empressés pour montrer ma différence, je prenais le temps d’écrire sans attendre une réponse à la minute car « il ne faut pas montrer que l’on attend après elles ».

Après un échange de mails sur deux heures, j’obtenais son numéro de « tel ».

Je décidai de lui envoyer un sms pour le soir et de l’appeler le lendemain.

Evidemment, le premier contact téléphonique me fit penser que je n’avais pas affaire à une disciple de Kierkegaard. Mais je pratique le « small talk » et j’ai toujours le « sourire facile (même téléphonique) pour les imbéciles ».

Nous décidâmes de prendre un verre le mardi 4 septembre…

12 septembre 2007

ENFIN...

gwenBon me voici de retour, de façon plus assidue après de multiples pérégrinations.

Que vous, que vous dire, chers amis…
Déjà sur ma situation sexuelle sentimentale qui vous préoccupe au plus au point, de nouvelles rencontres bien entendu.
Je vous avais laissés sur ma relation de longue durée (deux mois) avec Miss Prusse qui se termina en juin par un « Sedan verbal » : elle découvrit ma relation non finie avec Miss Gascogne et malgré ma proposition de « collaboration » à une entente cordiale, elle me fit un « Nein ! » définitif dans la plus pure tradition wagnérienne… Oui je sais, cette description de rupture amoureuse est caricaturale et s’inscrit dans une vision revancharde de l’histoire (vis à vis de ces cousins germains qui nous ont toujours mis des bra… monumentales).

Anyway, comme c’est fini avec « Prussie Cat », je relance les ex pour quelques parties… Nous sommes en juillet et je retrouve la chaleur réconfortante de territoires déjà connus.

Puis les vacances, seul, bronzé et je sais aussi apprécier la solitude.
Les vacances c’est fantastique, cela permet de lire des romans et des essais intelligents (et plus seulement Reflex Immobilier et Neuilly journal), de réfléchir sur la vie et notre place dans l’univers, de comprendre pourquoi les extra-terrestres raréfient les contacts avec notre espèce et cantonnent leur unique base d’exploration à l’Antarctique... Les vacances cela permet aussi de prendre de bonnes résolutions, de se dire « plus de chiffre d’affaire pour la rentrée », plus de sérieux et d’assiduité dans l’activité commerciale, plus de responsabilité dans mes écrits bloggesques pour éviter d’attirer les jalousies (males), de nourrir les fantasmes (féminins) et d'exacerber les haines (de mes ex qui lisent toujours comme par masochisme ces écrits pitoyables)…

Côté business, quelques bonnes affaires signées, histoire de faire « bouillir la marmite neuillyenne » et de chauffer à blanc la CB dans des dépenses aussi futiles qu’inutiles.

Et puis il y a le livre (oui j’ai toujours l’ambition dérisoire de faire publier un roman cynique, acide et politiquement incorrecte), cela avance, même si la progression littéraire se fait au gré des soirées libres qui se raréfient car, et c’est la dernière nouvelle, j’ai rencontré une nouvelle « barbie à jouir » (et les chœurs écoeurés de répondre en écho, non ????) : Gwendoline…

6 septembre 2007

DU COURAGE POUR LA RENTREE...

"Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave, qu'il soit d'ailleurs ce qu'il veut : politique, marchand, fonctionnaire, érudit."

Friedrich Nietzsche

Extrait d'Humain, trop humain 

19 juillet 2007

LA DECOUVERTE DU BLOG

allemande2Les nouvelles technologies comme toutes les avancées scientifiques ont généré de nouvelles tragédies.

Voici quelques exemples qui, vous le conviendrez sont insoutenables à l’évocation :

- Les rencontres hasardeuses sur le net qui commencent par des espoirs fous de vie à deux, avec gosses en kit, et qui se terminent dans la désillusion du petit matin, à cinq heures, quand le monsieur, dégrisé, quitte la madame, démaquillée, sans même régler la note du pressing pour les draps qu’il a amplement souillés…

- Le dernier virus roumain ou le cheval de troie coréen qui, depuis deux mois, paralyse votre Home Computer après un téléchargement hasardeux : Les photos de nu envoyées par votre correspondante Zilda (un terrible hacker, en fait).

- Les jeux On-Line Massivement Multi-Joueurs dont la pratique addictive transforme vos enfants et vos petits cousins en légumes autistes et épileptiques.

- (pour les filles)La diffusion sur le net de vos photos dénudées (avec visage découvert) que votre ex-ami avait prises dans un moment de fun cocaïné pendant que vous lui faisiez une fellation.

- La mise en relation des petits Clément ou des petites Clémentine avec de vilains Mickey pédophiles (Gros, analphabètes et ruraux) sur des forums couleurs pastels.

Mais il y a bien pire que cela. Il ya la découverte d'un blog par les proches et les collègues de son auteur. Et là, on ne rigole plus !

La collègue : « Hé ! Mais c’est moi, Miss Natacha qui suce le directeur marketing après 21h00 ? Il n’y a qu’une grande brune de 1m98 sur le plateau ! C’est moi dont tu parles ! »
Un autre collègue : « Tu es quand même dégueulasse. Tu balances à tout le monde que je vais dormir aux chiottes ! »
Votre boss : « Attends, il faut qu’on s’explique. Tu vas fumer de la « beu » avec les clients pendant les visites ?"

Votre Ex (quand elle lit avec nostalgie l’évocation de vos actuelles prouesses sexuelles) : « Et dire que j'attendais un enfant de toi, il y a pile un an et que j'étais épanouie, comme jamais, de découvrir ce bonheur inattendu... un enfant de toi !
Tu me files la gerbe.

Je le dis haut et fort et afin que tout le monde le lise. Je suis dégoûtée par ce que tu écrits, ces histoires à trois balles sordides, c'est glauque ton trip, mon ami.
Ce qui me fascine et me
déçoit à la fois c'est que malgré l'histoire, ton histoire, qui n'a rien de glorieux, tu n'aies pas grandi depuis un an. Bien au contraire, tu es revenu à la page précédente, ce tableau excell dans lequel tu mettais des notes aux filles que tu avais sautées."

Votre présente : « C’est qui cette Sarah ? Je comprends pourquoi tu as annulé, jeudi soir. Et toutes ces gonzesses que tu as sautées ? Tu leur disais la même chose qu’à moi. »
Votre meilleur ami dont vous décrivez la malformation sexuelle, constatée dans le vestiaire du lycée : « Tu n’es vraiment qu’une ordure. Dire qu’en Novembre 1982, je t’avais sans hésiter prêté 5 francs pour que tu puisses acheter Pif Gadget. »

Vous l’avez compris. Plus rien n’est comme avant. Votre quotidien bascule sous la menace des fantômes qui l’animent (car il n’y a quand même que vous qui existez réellement dans ce monde). Vous recevez des mails injurieux, des menaces de licenciement, des promesses de représailles… On vous raccroche au nez !

Toutes ces réactions peuvent interrompre votre chef d'oeuvre numérique et ainsi casser dans l'oeuf, la naissance d'un talent.
Imaginez nos grands écrivains soumis à la vindicte de leurs personnages : Madame Bovary poignardant Flaubert, Solal « coup de boulant » Albert Cohen, les parents de Dolorès Haze (Lolita) faisant un procès à Nabokov pour ses visées pédophiles… Et oui ! Combien de chefs d’œuvres de ce patrimoine mondial seront interrompus, censurés et avortés parce que leurs auteurs auront été découverts par un entourage, vindicatif, paranoïaque et finalement envieux de ce talent d'écriture...

Je sais qu’il y a parmi vous des proches ou des moins proches qui me connaissent réellement.
Dans la vraie vie, je ne connais qu’une intime complice et une sympathique bloggeuse.

Mais les autres sont là, tapis dans les replis de la toile. Prêts à bondir.

17 juillet 2007

JE JETTE L'EPONGE

Je jette l’éponge. Face à l’opprobre des injustes, à la calomnie des barbies insidieuses et porteuses de god-ceintures face aux slogans vaginaux de Miss V, Brunehilde fanatique cherchant les morts sur les champs sémantiques de la Blogsphère, aux aigries véhémentes, aux jaloux embusqués dans les replis de la toile, et pour contrer l’acharnement lapidaire d’une famille, nouvellement intéressée par mon exposition médiatique, si modeste soit-elle, je jette l’éponge ! Je franchis le rideau pour retrouver une vie anonyme mais réelle, sereine et ensoleillée.

Cette bonne résolution commence par l’abandon de mon pseudo, Alban par trop couvert de souillures buccales, vaginales et fécales.

J’annonce ma vraie identité : Alex D.

PS : Je sais ce post est foncièrement inutile, creux et suffisant. Mais c’est aussi l’œuvre d’un homme meurtri.

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